Un Ultra-trailer de plus ! Et malgré un petit bémol, une très prometteuse performance ! Récit :
Un petit compte rendu pour vous dire que notre beau maillot orange a visité la région de Grenoble lors du trail de Oz en Oisans ce weekend.
Départ en voiture avec mon collègue Benoist vendredi 14juillet à 10h00, arrivée 16h30, retrait des dossards, installation rapide au camping. Le départ étant à 00h01 le samedi 15, nous réussissons à dormir difficilement 1h30 après le repas du soir.
Nous avions convenu de rester le plus longtemps possible ensemble car nous savions que la journée allait être très difficile.
00h01, c’est parti pour 87km et environ 5000m de D+ ; un peu plus de 200 coureurs au départ.
Trois objectifs sur cette épreuve :
1) Faire le plus de distance possible en passant 4 barrières horaires prévues (Km 28, 50, 80 et arrivée)
2) Refaire une course nocturne pour préparer la Diagonale en octobre.
3) Ne pas prendre les bâtons, toujours en vue de la Réunion.
Dès le départ, le dénivelé me semble bien plus compliqué que sur le papier (lol) mais nous avançons plutôt bien. 1ère barrière horaire passée avec 1h15 de marge. La première grosse difficulté est après le ravito du 28ème avec 12km de montée et 1200m de D+. Ça passe également bien et nous voyons le soleil sur le sommet. Ça fait du bien car à 2400m, je commençais à avoir froid. Les sommets sont encore enneigés, c’est magnifique.
Le parcours nous fait redescendre entre de petits lacs sublimes et des randonneurs ayant dormis là-haut.
Retour au même ravito qu’au 28 ème et nous en sommes au km 50 avec 9h45 d’effort (2ème barrière OK avec 1h de marge). Longue pose pour changer chaussettes et maillot. Comme tous les autres coureurs, nous sommes déjà bien (trop ?) fatigués et surtout nous savons que nous allons repartir pour la seconde grosse portion du jour : 10 km de montée pour 1150m de D+. Et nous n’allons pas être déçu du voyage…
Ce passage a été très difficile car la pente est raide et le soleil tape fort. Km 55 en 32’, km 56 en 28’, km 57 en 32’, km 58 en 25’, km 59 en 36’ avec un peu d’escalade par endroit. En voyant ces allures, j’ai forcément une pensée pour les marcheurs du mercredi.Mais surtout, tout le monde a des bâtons !!! On comprend mieux pourquoi. Ils ont dû bien se marrer au départ en nous voyant sans bâton !!!
La vue du sommet est une délivrance et nous savons que la troisième barrière horaire du km 80 va être compliquée à atteindre. Benoist est un peu moins bien, je décide de partir seul pour tenter d’aller au moins à 80 km (3ème barrière). La suite sur le papier est plus facile. Mais la fatigue et le terrain (quelques pierriers peu évident à traverser) rendent la progression plus compliquée.
Benoist arrête au km 72 et rentre directement au départ via un téléphérique.
J’arrive avec seulement 2 minutes de marge sur la barrière horaire du Km 80.
La question se pose forcément : continuer encore 1h30 à 2h pour finir les 7 derniers km ou arrêter.
J’ai décidé de stopper car j’étais trop fatigué et surtout je pensais vraiment arriver hors délais.
Finalement, tous les finishers ont été classés, ce qui laisse forcément un peu de regrets les jours d’après. Mais compte tenu du peu d’entrainement actuel, il faut retenir le positif et s’en servir pour la suite. Il y a 3 mois, j’aurai signé les yeux fermés pour faire ces putains de 80 km !!!
Au final, seulement 109 arrivants. Un trail très exigeant où je vous recommande les bâtons.
Gros bémol : les ravitos, trop minimalistes (pas de coca mais du sodastream cola, pas de jambon sec et uniquement du solide un ravito sur deux. Trop peu pour cette belle épreuve. Dommage.
Place aux vacances et aux entrainements plus poussés.
Richard
Trop content pour toi Richard que ton retour en vue de la diagonale se passe aussi bien. On y croit dur comme fer avec toi. Cedric
Bravo Richard, de bonne augure pour la suite!