Mickael célèbre le débarquement !

C’est au moment des fêtes de fin d’année que je m’inscris au marathon de Caen, le marathon de la liberté, d’autant plus symbolique avec la célébration du débarquement de juin 1944.
Je planifie quelques courses pour jalonner ma préparation entre mars et mai.
Lors de la 1ère semaine du plan d’entrainement, je me blesse et me fais une entorse à la cheville ce qui nécessite 15 jours de repos. Je me rassure en me disant que je suis au début du plan et qu’après 2 semaines de repos je vais pouvoir reprendre sans trop de difficulté.
Au bout de 15 jours sans sport, je tente quelques sorties test d’une heure pour retrouver mes sensations. Le résultat est concluant et je repars de plus belle. Pendant les 5 semaines de préparation restantes, je suis le plan consciencieusement en parvenant à maintenir mes allures sans trop de courbatures et sans trop de douleurs.
Le jour de la course arrive : je me lève à 5 h, prend un petit déjeuner, et quitte le logement à 6 h pour une marche de 40 mn afin de rejoindre la navette qui me conduit à Courseulles sur mer, lieu du départ. Après quelques allers-retours pour m’échauffer et quelques gammes, je m’installe dans le SAS de 3 h 45 pour un départ à 9 h 10. Nous sommes 5 250 participants.
Je pars avec les meneurs d’allure dans le viseur. Nous longeons la côte sur plus de 18 km de Courseulles à Ouistreham et le spectacle de la mer qui s’agite et l’ambiance du public m’enthousiasment. Au 20è km, une petite pointe d’inquiétude me gagne car la douleur de ma cheville se réveille mais sans ressentir une grande gêne.
Au 30è km, il devient de plus en plus difficile de m’alimenter et de m’hydrater. Je commence à perdre un peu de vitesse et à voir s’éloigner petit à petit les meneurs d’allure. Je me dis que l’objectif de 3 h 45 ne sera peut-être pas pour aujourd’hui mais que je peux tout de même réussir un bon chronomètre. Après le 30è km, nous nous approchons de Caen, et le dénivelé devient plus important. Malgré ces difficultés, je puise dans mes dernières forces, me concentre et m’accroche à mon objectif. Sur les 5 derniers km, le public est de plus en plus présent et le paysage est plus urbain. J’aperçois l’arche et franchit la ligne d’arrivée en 3 h 47 mn et 44 s ! Je me sens satisfait et heureux d’avoir atteint mon objectif.
Je vous remercie pour tous vos messages reçus avant et après la course. Je remercie Véro et Patou pour leurs précieux conseils.
Mickael

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Une réponse à Mickael célèbre le débarquement !

  1. STEPHANE COCHET dit :

    Bravo et félicitations pour ta course et ton récit qui tiennent en haleine !
    Une affaire rondement menée !

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