ENTRE LOIRE ET MAUVES

Mon récit de la course d’hier sur Baule. Avec des photos.
A bientôt
Gregory Gallet
C’est sous un soleil de plomb que le départ à été lancé ce 22 juin 2019. La cochonne c’est le nom de la course de 12km organisée par Mauve Attitude le club de Baule. Il y a aussi la Mauviette sur 7 km.
Ambiance champêtre sur les 4 premiers km et très vite je suis distancé par Laurent, visiblement en forme malgré ses dires. Qu’ils sont longs ces 4 km, tantôt bordés des champs de blés ou de maïs, tantôt bordés d’arbres bienvenus tant le soleil nous écrase en cette fin d’après-midi. Toujours est-il que c’est là que tout c’est joué, j’ai perdu de vu Laurent et je me suis fais distancer par plein de coureurs plus aguerris que moi. Je me dis que je n’aurais pas dû boire la bière de récup avant la course…à l’AG des Lents.
Donc au bout de ces 4 km interminables nous voilà dans un bois sur un chemin monotrace et ombragé, quel bonheur cette relative fraicheur. Le chemin est très accidenté mais la « promenade » est agréable. Je ralentis, je ne parviens pas à me remettre du premier tiers de la course et puis une douleur à la cheville se réveille. Je ne la connaissais pas celle là. Bref, je passe outre et je poursuis ma course. Je sors du bois quelques km plus loin.
Je me dis que le plus gros de la course est fait puisqu’on est grosso modo au 6e ou 7e km et puis je me retrouve en terrain moins hostile. Le soleil commence à descendre à l’horizon, il me tape moins sur le système et un léger vent me rafraichit le visage. La route est meilleure, entre goudron et chemins de terre, un peu comme à la Charbo. Je constate que je ne fais plus trop doubler depuis un certain temps, malgré ma faible allure, 6’30/km. Soi je suis vraiment dans les derniers, soi d’autres sont plus en difficulté que moi. Au détour d’un virage je regarde derrière moi, ouf, une file de coureurs s’étire encore au loin. Le moral revient et la fatigue je l’oublie un peu, quant à la douleur à la cheville, elle a disparue. Je me dis qu’il s’agit d’une course et que ce serait bien d’accélérer un peu. Le 10e km est là, je passe  la Guinguette de Baule, ça sent la fin de course. Au loin on aperçoit enfin le bourg, je pense à la côte finale, terrible d’après mon souvenir de l’année dernière. Finalement, je me surprends à doubler quelques concurrents au bout de leurs forces et même à en encourager certains sur les derniers km, je passe la fameuse côte sans difficulté et enfin je termine ma course accueilli par Laurent qui est là depuis 6 min. Il n’a pas l’air d’avoir peiné.
Cette année j’ai raté ma course, je reviendrai l’an prochain mieux préparé.
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