Bonjour Les lentes, bonjour les lents,
Pour commencer la saison automnale, rien de mieux que de démarrer par une classique.
Donc pour la 3e année, je partais pour améliorer mon temps de référence Sur Paris Versailles et sa célèbre route des gardes. J’y ajoutais un handicap en acceptant de passer la soirée du samedi soir chez mon beau-frère qui habite en région parisienne, et on n’y boit pas que de l’eau.
Après un départ, sous un soleil naissant, une jolie grisaille nous attendait sur les quai de Seine.
Peu de candidats des lents, cette année, puisque seuls Stéphane et moi nous retrouvions au pied de la tour Eiffel.
Malheureusement, nous nous sommes vite perdus de vue dans le bazar de la remise des vêtements à la consigne, puis dans celui des départs, pas de SAS donc nous nous retrouvons serrés comme des sardines pendant quelques trente minutes, avant d’être lâchés sur les quais de Seine.
Après les années précédentes, l’expérience porte ses fruits, la première année, où je suis parti trop vite avant d’exploser très vite dans la côte, puis une seconde, où j’ai été plus prudent, mais j’ai explosé également avant la fin.
Cette année, j’y ai ajouté quelques reconnaissances dans les semaines précédentes, j’ai réussi à ne pas marcher et, résultat, meilleure performance, après les 1h44 en 2022, 1h39 en 2023, 1h35 en 2024, encore 10ans et, je m’approche du podium.
Deuxième challenge pour cet automne, le marathon du Larzac à Millau.
Voyage le jeudi 17 Octobre, pour rappel, il y avait des inondations un peu partout, arrivée sous un ciel chargé mais pas encore de pluie, toutefois, nous recevons des mails qui recommandent de ne pas stationner sur les rives du Tarn, petite marche pour retirer le dossards.
Retour à l’hôtel sous une pluie naissante, avant un déluge de pluie pendant toute la soirée, les rues de Millau sont totalement submergées, pas très engageant pour courir.
Réveil vers 4h00 du matin, bonne nouvelle la pluie à cessé et le petit déjeuner est riche au Mercure.
Je me couvre bien, et surprise, il fait très doux dans les rues, avant 5h00 du mat, pour rejoindre les bus, qui vont nous emmener sur le plateau d’où sera donné le départ du côté de Notre Dame de la Salvage.
Ensuite, nous attendons dans une grande salle qui ressemble à une colonie de vacances, l’ambiance est sympa et bon enfant, le départ est prévu à 7h15 pour moi.
A la sortie, on se rend compte que nous sommes sur un plateau, car le vent qui accompagne la bruine matinale finit de nous réveiller.
Le début de course est assez tranquille pas de grosses difficultés, le rythme est prudent, les dénivelés vont bien vite se présenter.
La première montée sérieuse arrive après 1h20 de course, elle se passe bien, la course m’avait été vantée pour ses beaux panoramas et ses points de vues, il me faudra revenir pour voir les paysages, cette année, c’est brume et ciel bas.
La seconde montée commence à faire mal avec ses 350m après 2h30 de course, heureusement, elle précède un excellent ravitaillement pour préparer la dernière grosse difficulté, environ 400 m de dénivelé. Il me faut gérer l’effort, l’œil sur le cardio pour ne pas me cramer, parce que c’est dur, très dur, je n’aime toujours pas les dénivelés même s’ils sont positifs !
J’ai bien aperçu le viaduc entre deux nuages, je prends toutes les excuses pour reprendre mon souffle.
A ce moment, je regrette d’avoir un peu négligé le renforcement musculaire, la fin de course semble interminable.
Il faut malgré tout rester concentré jusqu’au bout, sur un plateau après la dernière montée, sur un chemin assez large, je lève à priori moins les jambes, je me fais doubler par un concurrent de l’Endurance trail (100km) parti dans le milieu de la nuit, je le regarde et la, mon pied bute sur un caillou et, je m’allonge de tout mon long, ridicule.
Mais je ne lâcherai pas, et je finis vers 14h, c’est marrant le trail, tu peux imaginer terminer à +/- une heure près !
J’ai 8 jours pour récupérer dans le sud avant la seconde classique, Marseille – Cassis.
Le 27 Octobre, à 9h00, nous avons prévu de parcourir les 20km entre les deux villes en passant par le col de la Gineste, avec un de mes fils et ma fille.
Dimanche matin, il fait toujours gris, moins froid que l’an dernier mais pas de soleil. Ma fille, qui a nos dossards, arrive avec un peu de retard, mais pas trop, l’avantage, nous évitons les attentes dans la cohue du départ, qui est aussi mal organisé qu’à Paris.
Ensuite la montée qui va durer environ 10km sera longue et pénible, il reste des séquelles du Marathon du Larzac, je savais que mon fils allait nous quitter rapidement pour filer devant, mais j’espérais accompagner ma fille jusqu’au bout, en fait, elle est partie devant après le 4eme km et je ne l’ai revue qu’à l’arrivée.
L’idée était de partager un moment en famille, et l’après midi à Cassis était très agréable. Si vous y allez ne prenez pas la voiture, la circulation à Cassis n’est pas adaptée à un nombre aussi important de visiteurs.
L’étape suivante sera la marathon de La Rochelle, 4 semaines pour se préparer, normalement le foncier doit être là, il ne reste qu’à entretenir la machine.
Globalement tout se passe correctement jusqu’au 7 Novembre, le 10 lors d’un week end en Bretagne, une grosse douleur dans le genou gauche, j’insiste un peu, je marche, je reprends, rien à faire, pas plus de 2km en tout !
En rentrant, je prends vite rendez vous chez mon docteur qui craint un problème au niveau du tendon rotulien, je fais une radio le lendemain, qui ne montre pas de problème osseux et une échographie le jeudi avant la course, qui ne montre rien de rédhibitoire, peut-être un épanchement. A priori, je n’ai plus mal mais, c’est normal, je n’ai pas couru depuis deux semaines et demi.
Nous décidons d’aller à La Rochelle, de prendre le dossard, de prendre le départ et après advienne que pourra.
Le dimanche matin, le ciel est gris et le vent souffle fort, il fait moins froid que l’an dernier.
La chevauchée des Valkyrie de Wagner nous accompagne toujours pour nous lancer à l’assaut de ces 42km.
Je savais que Nicolas Fallou était également au départ, pas dans le même sas, bien sûr ! On s’envoie quelques messages d’encouragements.
Et c’est parti, le début de course se passe sans problème, pas de douleur au genou, tout nickel, les 20 premiers kilomètres aux environ des deux heures, totalement inespéré, mais la machine commence à sérieusement s’enrayer, en très peu de temps, je prends 2mn par Km puis 3 à partir du 35eme. Je suis plus près de la randonnée que de la course à pied, autre supplice, le Novotel est sur le parcours je passe 4 fois à proximité, il me faut une belle dose de persévérance pour ne pas aller prendre ma douche.
Je termine malgré tout en 5h9mn avec ma bourriche d’huitres et mon traditionnel coupe vent, cette année, ils ne se sont pas perdus entre la Chine et La Rochelle.
J’ai appris par surprise, et à postériori, que d’autres lents étaient également en Charentes, Geneviève et David.
Il faudra trouver un moyen de partager nos calendriers.
(Yaentrainement c’est fait pour ça, ndlr)
Maintenant, c’est un peu de repos pour la fin de l’année, avant un nouveau challenge pour fêter l’arrivée du printemps 2025, avec le 80 Km de l’écotrail de Paris le 22 mars.
Je compte sur Véro pour me communiquer un plan de préparation pour essayer de terminer dans les temps, l’an dernier, j’avais un peu souffert sur la fin du 45 !
Ensuite, si quelques uns sont intéressés, je retournerais volontiers dans les gorges du Tarn, le week end des 3 & 4 Mai. C’est organisé par les templiers, il y a 5 distances de 18 à 153 km , la Malène de Proust me plait bien 54 km, 2120 m+. Peut-être y verrais je le soleil.
A bientôt
Eric
Bravo Éric
Bravo Eric, quels beaux challenges remportés et beau programme pour 2025
Bravo Eric !
Quelle saison Éric ! Bravo à toi ! la prochaine avec le soleil vous brillerez ☀️
Quelle belle saison automnale ! Bravo à toi pour ta persévérance
Bravo Eric :
Que de courses parcourues à travers la France. En pleine forme !